Comment réduire l’impact environnemental de votre stratégie CRM ?

Catégorie : Stratégie CRM
L’impact environnemental de nos actions marketing est un sujet qui me tient à cœur.
Je sais également qu’il est de plus en plus important pour de nombreux marketeurs.
En effet, nous sommes nombreux à souhaiter transposer dans notre univers professionnel les bonnes pratiques que l’on essaie de mettre en place au quotidien dans notre vie personnelle.
Mais également car les entreprises s’y intéressent de plus en plus et souhaitent intégrer la réflexion environnementale dans leur vision à long terme.
Alors si réduire l’impact environnemental de votre stratégie CRM fait partie de vos objectifs pour 2021, continuez la lecture !
J’avais rédigé il y quelque temps un article pour vous aider à évaluer l’impact environnemental de votre programme CRM.
Ce nouvel article en est la suite et vous aidera à identifier les pistes pertinentes pour réduire le poids carbone de votre programme CRM.
Voici donc mon top 3 des actions qui pourront avoir le plus d’impact, le plus rapidement, et qui seront facilement mises en place 🏆
Une règle est valable sur tous les canaux : l’un des facteurs principaux qui pèseront sur l’impact environnemental d’une action marketing est le nombre de destinataires de votre campagne.
Votre challenge sera alors de trouver le bon équilibre pour réduire vos volumes d’envoi sans trop impacter votre chiffre d’affaires.
Sur certains canaux de diffusion payants, l’impact d’une réduction de vos envois sera même doublement bénéfique car en optimisant bien vos volumes, vous pourrez non seulement réduire votre empreinte carbone, ainsi que le coût financier de votre action !
Pour cela, vous devrez identifier de manière pertinente les clients de votre base qui ne seront pas intéressés par votre campagne, ou par le canal sur lequel vous prévoyez de la diffuser.
Vous pourrez alors sans crainte éliminer tous ces profils pour cette campagne car ils auront très peu de chance de générer du chiffre d’affaires pour votre entreprise.
En s’appuyant sur la richesse de vos données first party, Splio vous permettra de trier vos utilisateurs en quelques clics, en tenant compte du sujet de votre campagne marketing et de son canal de diffusion. Son algorithme classera l’ensemble de votre base du plus appétent au moins appétent et vous proposera les meilleurs profils pour une campagne donnée.
Vous pourrez ainsi réaliser des tests de concentration afin de mesurer avec précision à quelle hauteur vous pourrez réduire votre volume d’envoi sans impacter votre chiffre d’affaires.
Les 80 % les plus appétents de votre base ont généré 96 % du chiffre d’affaires sur cette campagne. Ainsi, en diminuant votre volume d’envoi de 20 %, vous pourriez réduire votre impact environnemental d’autant en affectant très peu votre chiffre d’affaires.
Si vous n’utilisez pas Splio, vous pouvez tout aussi bien utiliser des règles plus traditionnelles de segmentation.
Voici comment procéder en fonction des canaux de diffusion de votre campagne.
Je vous conseille d’exclure tous les utilisateurs n’ayant pas interagi avec vos e-mails depuis plus de 6 mois.
Cette durée pourra bien sûr dépendre de la saisonnalité d’achats de vos produits, la fréquence d’achat d’un matelas n’étant pas la même que pour des cosmétiques par exemple. Mais 6 mois sont une bonne moyenne.
Ces utilisateurs pourront faire l’objet d’une campagne spécifique de réactivation, mais vous pouvez sans problème les exclure de vos communications régulières car ils auront peu de chance de les ouvrir et d’y réagir positivement.
Il vous sera un peu plus difficile d’identifier facilement les clients que vous pourrez exclure de votre base sans impacter votre CA. D’après mes observations totalement empiriques avec les clients de Tinyclues que j’accompagne, les exclusions portent le plus souvent sur les non-acheteurs de plus de 12 ou 24 mois, en fonction des secteurs encore une fois.
Si vous disposez de liens trackés pour vos campagnes, vous pouvez mettre en place des règles d’activité, comme pour l’e-mail.
Cela dit, le canal SMS reste un canal plutôt écologique en comparaison de l’e-mail, et sur lequel les bases d’utilisateurs sont en général de plus faible volume.
Ce n’est donc pas forcément sur ce canal que vous aurez le plus de levier pour réduire l’impact environnemental de votre stratégie CRM.
Le “poids” d’un envoi est une donnée qui concerne principalement vos e-mails, on parle en effet bien de “poids numérique”, mais aussi vos campagnes print, où le poids d’un envoi et son acheminement auront une influence directe sur son coût, carbone et financier.
Sur quels leviers vous est-il donc possible de jouer pour optimiser le poids de vos e-mails ?
Ainsi, en allégeant le poids de vos e-mails, vous optimisez votre délivrabilité, mais aussi leur temps de chargement et la probabilité qu’ils soient lus.
En effet, plus de 50 % des emails sont consultés sur mobile aujourd’hui et en fonction de la qualité de votre connexion, il peut arriver qu’un e-mail se charge très lentement.
Pensez donc à votre expérience personnelle : combien de fois pendant vos vacances avez-vous ouvert un e-mail sur votre mobile et l’avez fermé aussitôt car les images ne se chargeaient pas ?
Si vous marketeurs avez un impact considérable sur le coût carbone de votre stratégie marketing, votre base de clients en a un elle aussi.
Et il peut être conséquent.
Prenons encore une fois l’exemple de l’ email.
Plus longtemps un email sera stocké en boîte de réception, plus son coût carbone sera élevé.
Depuis plusieurs années, une bonne pratique a été adoptée par la plupart des entreprises dans leurs e-mails professionnels : rappeler à leurs utilisateurs de ne pas imprimer leurs emails. À vrai dire, je me demande bien aujourd’hui qui aurait l’idée d’imprimer ses e-mails, mais à l’époque, ce n’était pas une évidence !
Je me dis aujourd’hui que nous pourrions faire la même chose et sensibiliser nos utilisateurs au coût carbone du stockage des e-mails.
Nous pourrions par exemple les inciter à vérifier de temps en temps quels newsletters ils lisent ou non. Cela peut être dangereux pour une entreprise, mais c’est une approche responsable, qui incitera tous les marketeurs à produire le meilleur contenu possible pour s’assurer la fidélité de leur base.
Nous pourrions également les inviter à supprimer un e-mail après lecture, ou à vider régulièrement leur corbeille afin de limiter le stockage de données inutiles.
Ces quelques conseils n’ont pas vocation à être exhaustifs, mais j’espère qu’ils vous auront néanmoins donné quelques idées pour approfondir ce sujet et mettre en place de bonnes pratiques au sein de votre organisation CRM.
Pour les plus curieux d’entre vous, je vous partage ici les trois ressources les plus intéressantes trouvées sur le sujet :
Bonne lecture !
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