10 conseils pour mieux fidéliser et convertir avec ses campagnes marketing.

03 décembre

 

Qu’elles aient pour objectif de fidéliser, acquérir de nouveaux clients ou vendre les offres promotionnelles du moment (Black Friday, Noël, les soldes…), les campagnes marketing jouent un rôle crucial dans l’expérience client et la conversion. Après la mise en place de bonnes pratiques, c’est maintenant le moment de porter une attention particulière aux fondamentaux de l’emailing, pour aussi pouvoir revenir aux fondamentaux de la relation client. Voici 10 conseils indispensables à la réussite de vos campagnes :

 

Les insérer dans le header et dans le footer évite à vos lecteurs de scroller la totalité de l’email pour y accéder. Mais quels sont-ils ?

  • Le premier renvoie vers une page miroir, c’est-à-dire une copie exacte de votre email mais sur une page web hébergée. Dans la mesure où votre email va être lu dans différentes messageries et sur différents appareils, la page miroir permet à votre destinataire de le visualiser autrement lorsque l’affichage dans la messagerie ne se fait pas correctement.
  • Le second est un lien de désabonnement. Si vos contacts ont librement consenti à s’abonner à vos communications, ils doivent pouvoir se désabonner tout aussi librement. C’est un principe énoncé dans le RGPD entré en vigueur le 25 mai dernier. Ne voyez pas ce lien comme un frein à l’envoi de vos emails mais plutôt comme un moyen de n’adresser vos emails qu’à une audience particulièrement intéressée par votre offre. Les personnes non intéressées ne recevront plus vos actualités, vous permettant ainsi d’augmenter votre taux d’ouverture et de préserver votre délivrabilité.

 

Humanisez vos emails et identifiez clairement votre marque en donnant un nom à votre expéditeur.

Par exemple : « Hélène de chez Splio ». D’une part, votre destinataire aura l’impression de recevoir un email de la part d’une « vraie personne » – ce qui est la vérité après tout – et d’autre part, vos plus fidèles consommateurs seront plus enclins à l’ouvrir avec la mention de votre entreprise puisqu’ils vous identifieront à coup sûr.

 

Misez sur un objet court mais percutant.

Si en principe un objet d’email ne compte aucune limitation, dans les faits c’est tout autre chose. En effet, un objet trop long ne sera pas affiché en entier selon la messagerie ou l’appareil de lecture utilisé(e). Voici un petit récapitulatif des limitations par messagerie pour vous guider :

FR_nb_caracteres_objet_email

Sur les smartphones ou les tablettes, le nombre de caractères affichés est encore plus court, 30 caractères sur l’iPhone, par exemple. Selon la SNCD, 81 % des emails marketing sont lus depuis un appareil mobile. Pensez donc mobile en mettant vos messages clés dans les premiers caractères de votre objet.

 

Exploitez le pré-header de vos emails.

Souvent méconnu et peu utilisé, le pré-header de vos emailings pourraient vous aider à doper votre taux d’ouverture. Qu’est-ce que le pré-header ?

C’est la phrase qui succède l’objet de votre email mais aussi la première phrase de votre emailing. Le pré-header est visible majoritairement sur les messageries mobiles mais également sur quelques messageries web (comme Gmail ou Outlook). Les expéditeurs ne pensent pas à leur pré-header qui est généralement utilisé pour la mention « voir cet email dans mon navigateur », première phrase de l’email… une erreur ! Mieux vaut mettre toutes les chances de votre côté en occupant cet espace avec un message percutant, qui complèterait par exemple votre objet. La place disponible dépend cependant de la longueur de votre objet. Tout ce qu’on vous conseille c’est d’en faire bon usage en liant le contenu de votre pré-header avec l’objet de votre email.

 

Pensez 1 email = 1 message clé.

Exit les pavés de texte sans image et bonjour la règle des 2 tiers/1 tier. En d’autres termes, offrez un message clair et concis avec un email structuré comportant 2 tiers de texte et 1 tier d’images. Surtout, évitez d’envoyer la totalité du contenu de votre email au format image, vous serez bloqués par les filtres anti-spams des fournisseurs d’accès. D’une part, vos clients ne recevraient jamais votre email et d’autre part, votre délivrabilité en pâtirait. Et pour clore ce conseil sur l’agencement d’un email, essayez de mettre votre call-to-action au-dessus de la ligne de flottaison, ligne virtuelle en dessous de laquelle le contenu d’un email n’apparaît pas à l’écran si le lecteur ne descend pas son curseur.

 

On ne le répètera jamais assez : personnalisez le contenu de vos emails.

Commencez par dire bonjour en indiquant le prénom de votre interlocuteur. Ensuite, si la forme peut rester la même pour tous vos interlocuteurs, le fond doit lui-aussi être personnalisé individuellement. Vous pouvez par exemple proposer une sélection de produits/de marques que votre lecteur est susceptible d’apprécier au vu de son historique d’achat. Un tel email sera 100 % personnalisé et vos chances de convertir d’autant plus élevées.

 

Restez sobres.

Evitez d’écrire votre message en majuscules et en gras. C’est aussi agressif que mauvais pour votre délivrabilité. Si vous souhaitez mettre en lumière un message clé, un peu de gras et de couleur sont autorisés. Le tout étant de subtilement les doser et de ne pas faire du ton sur ton, c’est-à-dire mettre votre texte de la même couleur que le fond de votre email. La sobriété passe aussi par le fond : oubliez les spams words qui peuvent être perçus comme des emails d’arnaque par les messageries. Dites donc au revoir aux mots comme « shopping », « meilleur prix», « promotion spéciale », « cadeau », « gagner », etc. Vous pouvez les remplacer par des émoticônes… mais toujours avec parcimonie.

 

Proposez une version texte de votre email.

Ce n’est pas un prérequis en matière d’emailing et de délivrabilité mais cela vous permettra d’être lu par les personnes ayant désactivé la lecture html de leurs emails.

 

Vérifiez votre code html pour qu’il respecte les normes W3C (de l’acronyme World Wide Web Consortium).

Il s’agit d’une organisation mondiale régissant les grands standards techniques du web. Ces normes changent très régulièrement. Nos recommandations seraient de :

  • Correctement renseigner les balises <alt> et le format des images. Au cas où vos images ne s’afficheraient pas pour une raison quelconque, elles seraient substituées par le texte de votre choix. Par exemple : le nom du produit ainsi que son prix.
  • Proscrire les balises <map> et <script> qui ne sont pas interprétées par toutes les boîtes de messagerie et plus adaptées au développement de sites Internet.

 

Testez !

Enfin, testez votre email sur les différentes messageries (Gmail, Outlook, Yahoo!…) et appareils (ordinateurs, smartphones, tablettes, etc.) avant de l’envoyer en masse. La SNCD indique que lorsque les images d’un emailing n’apparaissent pas, les internautes l’effacent ou l’ignorent constamment ou presque.

 

Pour conclure, on ne vous conseillera jamais assez de faire de l’A/B Testing sur 10 % de votre base (5 % par choix). La création d’emailing ne découle pas d’une science exacte. C’est pourquoi le test & learn doit être votre leitmotiv pour envoyer l’email gagnant au reste de votre base.

 

Nos conseils pour un A/B Test performant